Revivre à Butternut : Mon voisin du bord du lac (T1) ; Mary McNear

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Après avoir perdu son mari en Afghanistan, Allie Beckett se réfugie dans le vieux chalet familial, au bord du paisible lac de Butternut. Cependant, elle s’inquiète. A-t-elle bien fait de s’installer dans cette cabane isolée et sans confort avec Wyatt, son fils de cinq ans ? Bien sûr, elle n’est pas totalement seule. Dans la petite ville proche du lac, où elle n’est pas revenue depuis dix ans, elle renoue avec des amies précieuses. Et puis, sur la rive d’en face, il y a son voisin, un certain Walker Ford. Personne ne le connaît vraiment. On dit qu’il est solitaire et peu loquace. Ça tombe bien, Allie n’aspire qu’à la réclusion et à l’oubli. Un soir, Walker se précipite chez Allie et Wyatt pour les mettre en sécurité avant qu’une tempête annoncée ne se déchaîne. Car les eaux tranquilles du lac ne sont jamais à l’abri de tornades dévastatrices…

Dans cette histoire, on retrouve Allie une jeune maman d’un petit garçon de cinq ans qui décide d’emménager dans ce chalet au bord du lac. Après avoir perdu son mari, cette jeune femme espère y trouver le calme, la sérénité, mais surtout, elle espère trouver ce dont elle cherche : la solitude afin de pouvoir commencer une nouvelle vie loin des souvenirs douloureux de sa vie d’avant.

Evidemment, Allie ne s’attend pas à avoir ne serait-ce qu’un voisin, alors que dans ses souvenirs cet endroit était désert et paisible. Et pourtant, juste à côté de chez elle une grande maison moderne y a été construite, mais est aussi habitée par un homme si charmant, si beau, si tout. Une attirance, mais aussi une romance va naître et finalement, plusieurs questionnements vont migrer dans la tête de cette jeune maman.

En commençant ce livre, je savais à quoi m’attendre. Je ne cherchais pas dans cette histoire un récit rempli de suspens, je cherchais surtout cette petite simplicité qui fait que malgré tout, on s’attache à cette histoire et à ce que va ressentir Allie, Walker ainsi que les personnages secondaires. Ca reste un déroulement cliché, une romance de déjà-vu, mais ça reste selon moi un bon moment à passer.

Le côté « petite ville perdue où rodent les potins » dont personne ne connait vraiment le nom a son charme et malgré tout, on se laisse entrainer dans toutes ces histoires se déroulant dans cette ville. Allie est une femme forte, mais endeuillée et qui malgré tout doit continuer de mener sa barque pour son petit garçon. On s’y attache à cette petite famille et le tout mis en semble reste, certes, une histoire pas exceptionnelle, mais très douce et remplie de tendresse à la fois.

En conclusion, j’ai aimé la simplicité de ce livre et si comme moi vous cherchez parfois des histoires sans prise de tête, aussi douce et réconfortante. Alors je vous le conseille vivement.

Marc Levy ; Le premier jour

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Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce qu’on croit savoir de la naissance du monde. Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre.

Marc Levy est un auteur que j’apprécie beaucoup. J’ai lu quelques-uns de ses livres et à chaque fois, je suis ressortie de ma lecture agréablement surprise. Certains sont certes, plus intriguants que d’autres et ont ce pouvoir de nous tenir en haleine. Pour les autres, j’avais tout simplement aimé la simplicité du roman. Il a cette plume avec laquelle j’aime me laisser embarquer et sans pour autant attendre du suspens avec un grand S, j’en sors toujours satisfaite de ma lecture. Et Le premier jour ne déroge pas à la règle.

Dans cette histoire nous retrouvons Keira, une jeune archéologue passionnée par son travail, donnant tout son temps dans les fouilles en Ethiopie. Mais aussi Adrian astrophysicien menant l’une de ses missions au Chili. Tous les deux forcés de rentrer et de retrouver un semblant de vie normale à Londres pour Adrian et Paris pour Keira. Ce qui relie les deux personnages ? Un concours. Pour Adrian, c’est un moyen de ramener de l’argent à l’Académie des Sciences d’Angleterre, et pour Keira c’est une chance pour elle de pouvoir retourner en Ethiopie. Une rencontre hasardeuse, mais pleine de rebondissements, puisque tous les deux vont être mêlés à cette aventure qui ne les laissera pas de marbre. Une histoire d’amour sortant de l’ordinaire et tout ça grâce à ce pendentif que Keira porte autour du cou. Un objet qui, à ses yeux, a une grande valeur sentimentale, alors que pour de nombreux scientifiques éparpillés dans le monde, ce pendentif vaut bien plus que ça. Amour, course contre la montre, suspens. Cette histoire nous fait voyager et nous plonge dans une aventure mystérieuse qui nous tient en haleine.

Dans un premier temps, si je ne me suis pas attachée plus que ça au personnage de Keira, je dois dire qu’Adrian m’a touchée. Malgré tout, j’aime le duo qu’ils forment et cette histoire qui les lie. Le caractère bien trempé de Keira est là pour pimenter un peu leur histoire, leur rapprochement.

Ensuite, j’ai trouvé cette lecture un peu tirée par les cheveux. La trame est selon moi un peu « too much » mais avec du recul et en prenant cette histoire au second degré, on peut souligner l’imagination débordante que peut avoir Marc Levy à travers cette histoire.

En conclusion, j’ai beaucoup apprécié cette aventure à travers le globe, tout comme le mystère qui plane autour de l’astronomie, mais aussi ces brides d’Histoire des civilisations que l’on découvre à travers le métier de Keira. J’ai aimé retrouver ce suspens à la sauce « Marc Levy » qui me plait toujours autant et qui me donne directement envie de me plonger dans le deuxième tome « la première nuit ».